Je veux dire, d'une certaine manière, l'intelligence ca se travail, c'est pas juste un truc inné même s'il y en a qui sont né intelligent et d'autre qui sont né débiles

Mais quel activité, que je pratiquerais, me rendrait plus intelligent au quotidien ?

Par exemple dans mon cas je dirais l'esprit critique, la maturité et la reflexion. Quels activités je devrais faire pour développer ces 3 points ?

jouer d'un instrument, acquerir du vocabulaire et s'en servir

Avant de te demander comment la développer tu devrais plutôt te questionner sur comment ne pas la dégrader.

Changer de contexte souvent et atteindre au moins un niveau acceptable dans la majorité des domaines pour lesquels tu ressens un intérêt afin de ne pas non plus t'imposer un travail. Tu conserveras ainsi l'amour de la découverte. Rire, ne pas te prendre trop au sérieux sans pour autant te déresponsabiliser, faire des synthèses, penser dans tous les sens.

Beaucoup veulent atteindre l'équilibre, mais sa compréhension et le calme sincère que l'on peut ressentir en sa présence viennent également de notre attitude à gérer le chaos, et ainsi, à le rencontrer sans craindre.

J'aime à dire que la pensée prolifique est semblable à un océan déchaîné au sein duquel le noyer s'appelle fou.

Il faut se jeter à l'eau et ne pas s'y perdre.

Le maniement de l'esprit comme une discipline sportive se travaille de multiples façons ; à la manière d'un sport extrême, il faut admettre la part de risque.

Je crois que l'intelligence, la vraie intelligence, celle que l'univers nous donne, ne dépend pas de nous ; elle est en toutes choses dans des mesures qui ne peuvent être cernées. Mais si tu parles de ta capacité à avancer, impressionner et résoudre, alors de multiples possibilités s'offrent à toi. Tu peux t'inspirer de personnages réels et supposés, idées ou concepts, interpréter pour un temps leur rôle en tant qu'acteur, qui est toi, jouer leurs pièces à ta manière, te tromper s'il le faut, oser. Vivre l'aventure de l'inconnu en fabriquant pour chaque lieu ta propre boussole, avec l'hybris, dans la mesure, ou sont contraire. La limite se comprend souvent uniquement lorsqu'elle est franchie, que cela soit malheureux ou non. Il reste que pour comprendre une chose, nous devons bien souvent la cerner, dépasser ses frontières, cela est dans le language. Être bon acteur, c'est parfois accepter de n'être que rarement soi, sans pour autant être les autres, ou s'oublié.

Le philosophe peut jouer les autres depuis son point de vue, tout comme l'artiste pourrait sans doute entrer dans la peau du savant.

Ce que tu fais, tu dois l'aimer. En sport, il est parfois utile de travailler des groupes musculaires pour progresser rapidement dans nos faiblesses. Il me semble alors avisé, pour obtenir rapidement des résultats probants lors de la découverte de nouvelles disciplines intellectuelles, de prendre un temps pour les définir en tant que domaines, formés de catégories, et de convenir de quels sont au sein de ces domaines les points les plus communs entre ces catégories. Ainsi, si tu t'exerces sur un point présent dans 45 d'entre elles, tandis qu'elles en comptent 47, tu auras vite fait d'obtenir un niveau général au sein du domaine et ses catégories largement supérieur au commun des mortels. Être sincère en toute chose afin parfois de charmer les idées qui peuvent alors désirer se révéler, ou au moins faire l'effort de présenter un mensonge enchanteur pour obtenir les faveurs du public.

Le rire est aérien, la connaissance une possession.
Pour rester créatif, je crois qu'il est important de prendre plaisir à l'exercice de la pensée ; sinon, tu donneras aux choses une gravité qui risquerait de les figer au sol, t'emprisonnant en elles.

De grands inventeurs étaient tristes, mais qu'auraient-ils été en gardant un esprit de jeunesse demandant à croître ? Si je te conseille le rire, c'est qu'il me semble être le contrepouvoir le plus amusant et donc assumable face à une chose qui a un poids. La connaissance, relevant du domaine de la pensée, il est aisé de croire qu'elle n'a pas de place.

Pourtant, tout domaine a ses frontières ; un espace et son coup ne sont jamais nuls. Une connaissance "légère" en toutes choses semble plus attrayante et joyeuse que la connaissance poussée d'un seul domaine dans lequel tu pourrais te retrouver prisonnier. Ensuite, une fois la graine plantée, tu verras le fruit de ton travail prendre forme partout où tu iras. La nature fait un bien meilleur travail que les hommes.

Tu sauras rire du jardinier voisin qui passe 130 ans de plus que toi et se tue à la tâche chaque jour pour un résultat final similaire, tu auras parcouru mille autres lieux, vu mille autres choses, mais si cet homme est bon, ne le prive ni de ton savoir, ni de ton rire.

Le poids de tes déplacements sera allégé par celui de ton plaisir. Au sein des étendues verdoyantes de tes premiers amours, la somme de travail qui te sera demandée pour en faire à tes yeux un chef-d'œuvre sera bien moindre que celle du jardinier ayant déjà passé la moitié de sa vie. Une équation simple, suivie de règles basiques, suffit avec l'aide du temps. Pour peu que le lieu soit vivant, si le lieu est naturel ou ton esprit, car tu est chose animé, aucun d'eux ne s'éteindra avant toi. Alors, tu as le temps.
Avec l'aide de ce que je considère mère de toute chose terrestre, et si tu la respectes en tous lieux, elle t'aidera d'une façon ou d'une autre, que ce soit par l'intermédiaire de ses créatures telles que les oiseaux qui dispersent nos futures récoltes au vent ou par les exemples de ta marche à suivre qu'elle nous offre chaque jour. Et si l'autre ne croît pas en elle, je le ferais pour lui.

De la folie sincère et bienveillante la plus totale, naît selon moi le plus grand des théâtres, celui qui donne vie à tous ses spectateurs et les enchante jusqu'à leur mort. La sagesse n'est pas d'avoir raison, elle est de comprendre lorsque nous devons avoir tort ; elle est d'accepter de ne pas la saisir en tant que chose, mais de l'aimer elle et le reste comme un immense banquet que nous partageons ensemble.

Il faut aimer, vivre et mourir, en ayant à chaque instant que l'on puisse satisfaction de le faire comme un hommage fait à tout ceux que l'on estime, choses supposé ou avérée, quelque part toutes sont véritables.

Un ami m'a dit un jour qu'il n'existait pas de plus grand privilège que de mourir entourée de ceux que l'on estime, les armes à la main, pour une cause en laquelle nous n'avons jamais douté. Cela n'est pas plus triste et bouleversant qu'immensément beau.

Si mon arme est la pensée, ce que j'estime est l'univers.

Pavé césar

Être brillant => sembler intelligent

Donne-toi le rôle de celui que l'on aime voir, cela n'est pas mauvais pour toi et est bon pour les autres. Dispense de la joie, car c'est une rare chose qui, même contrainte, reste saine dans bien des cas. Seuls ceux qui ne savent plus la ressentir la méprisent, et si tu pouvais les charmer, peut-être te donneraient-ils le monde.

Une ignorance touchante plaît souvent davantage au public qu'une terne connaissance partielle d'une pièce omnisciente, tandis que celui qui applique son pouvoir pour autrui à mérite de toute chose qu'il se refuse, au bénéfice du bien commun. Si tu illumines la journée des autres en leur offrant ta lumière, tous te verront brillant.

Je préfère parcourir d'immenses étendues d'eau entouré d'un équipage d'hommes aussi fous et bienveillants que moi, sans certitude de trouver terre d'accueil, que de m'en remettre au savoir d'un capitaine dont nous doutons tous et qui ternit notre humeur.

Je cesse ici, jeune imprudent.